C’est la question incontournable pour tous les propriétaires qui s’apprêtent à investir dans de nouvelles menuiseries.
Bien plus faciles à entretenir que le bois, l’aluminium et le PVC sont désormais les matériaux les plus appréciés des Français. Mais lequel est le plus adapté pour vos futures portes, fenêtres ou baies vitrées ?
Ces 5 critères vous aideront à faire le bon choix.
L’esthétique
De beaux progrès pour les menuiseries en PVC
Les fabricants ont fait de gros efforts pour rendre les menuiseries en PVC plus esthétiques. Grâce à la technique du plaxage, qui consiste à ajouter un film décoratif sur le profilé, les fenêtres en PVC imitent très bien le bois. Vous pouvez aussi opter pour des profilés PVC bicolores, blancs à l’intérieur et colorés à l’extérieur.
Les possibilités de personnalisation restent néanmoins limitées par rapport aux menuiseries alu. Dans le meilleur des cas, vous aurez le choix entre une dizaine de coloris, pas plus.
Avantage à l’alu
La palette chromatique de l’aluminium est bien plus fournie. Un fabricant comme K•Line décline ainsi ses fenêtres alu en 18 teintes.
Mais selon le type de menuiseries, le choix peut être beaucoup plus vaste. Pour ses portails en aluminium, Sothoferm propose par exemple 35 couleurs standard – et toute la palette des coloris RAL sur demande.
Grâce à la technique de la découpe laser, l’aluminium se prête aussi à toutes les fantaisies graphiques, en particulier pour les portes d’entrée et les portails.
Le prix
Lors de nos échanges avec les clients, on nous répond fréquemment que « l’aluminium, c’est cher ». Effectivement, les menuiseries alu coûtent en règle générale 30 % de plus que leurs équivalents PVC.
Mais comme toute règle, celle-ci comporte des exceptions. Sur les menuiseries coulissantes comme les fenêtres et les portes-fenêtres, l’alu se retrouve souvent au même prix que le PVC.
L’isolation thermique
La capacité d’isolation thermique d’une porte ou d’une fenêtre, vitrage inclus, se mesure de façon objective grâce à un coefficient appelé :
- Ud pour les portes d’entrée (d comme door en anglais)
- Uw pour les fenêtres (w comme window en anglais).
Plus ce chiffre est bas, meilleure est l’isolation.
Grâce à différents systèmes comme les châssis à rupture de pont thermique, les menuiseries alu sont aujourd’hui bien plus isolantes. Le préjugé selon lequel « l’alu, c’est froid » n’a plus aucune raison d’être.
En 50 ans, le coefficient moyen d’une fenêtre alu s’est même effondré, passant de 5,7 à 1,5 W/m².K.
Le PVC conserve néanmoins un léger avantage sur ce point. Sur sa gamme de fenêtres PVC la plus courante, Schüco annonce des valeurs de 1,2 à 1,5 W/m².K. Mais ce coefficient peut descendre jusqu’à 0,8 W/m².K pour les fenêtres destinées aux maisons passives.
L’apport de lumière naturelle
Un autre critère très intéressant pour comparer les performances entre 2 ouvertures, c’est celui de la transmission lumineuse.
Ce coefficient s’exprime sous la forme d’un facteur TLw (pour Transmission Light – window) situé entre 0 et 100 %. Plus ce chiffre est élevé, meilleure est la capacité de la fenêtre à transmettre la lumière naturelle à l’intérieur de la maison.
Ici, l’avantage revient clairement aux ouvertures en alu. Grâce à leurs profilés très fins, la surface du clair de vitrage est plus importante, et la lumière naturelle peut entrer plus largement dans les pièces.
La solidité
Là encore, le cliché selon lequel « le PVC, ça n’est pas solide » a du plomb dans l’aile. De nombreux fabricants de fermetures PVC garantissent leurs modèles 20 ans pour les châssis blancs et 10 ans pour les châssis couleur.
Désormais, on peut considérer qu’une fenêtre PVC est installée pour au moins 30 ans.
Les menuiseries en PVC n’ont donc plus grand-chose à envier à leurs équivalents en aluminium. K•Line, spécialiste de la fenêtre alu, garantit par exemple ses menuiseries 10 ans, tandis que les portails fabriqués dans le même matériau sont le plus souvent garantis entre 20 et 25 ans.
